Depuis 1945, de génération en génération, on vivait de mieux en mieux, en travaillant de moins en moins, grâce à un travail de plus en plus productif. C’est terminé. Depuis une quinzaine d’années, travailler ne permet plus à la plupart des gens d’améliorer leur niveau de vie, et l’héritage explique davantage la répartition des richesses entre les Français que le mérite et le travail individuels. Dans ces conditions, sommes-nous encore une société du travail, ou sommes-nous devenus une société d’héritiers et de rentiers ?
Pourtant, le travail reste ce qui nous divise le moins : à condition qu’il nous permette de mieux vivre et de nous épanouir, c’est un bien désiré par le plus grand nombre et qui fait en même temps notre force collective.
En explorant ces champs de réflexion, Antoine Foucher plaide pour un nouveau contrat social, refondé sur le travail, pour cesser de nous fracturer et redevenir maîtres de notre destin collectif.